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samedi 7 janvier 2012

Red Star - OM, jour J avec Laurent Gagnier

Laurent Gagnier, l'attaquant du Red Star, a soif de revanche au Stade de France contre l'OM

Sept ans après sa défaite en finale de la Coupe de France avec Sedan, Laurent Gagnier retrouvera le Stade de France samedi soir. L'attaquant du Red Star rêve d'un exploit contre l'OM pour lancer de la plus belle des façons sa nouvelle aventure.

Laurent Gagnier, comment sentez-vous le groupe à quelques heures du grand rendez-vous face à l’OM ?

Le groupe est très motivé. Ça a été une semaine de reprise assez intense, car notre objectif, ce n’est pas ce match contre Marseille, c’est le maintien en National. On a bossé dur, sous la pluie, dans le vent. On a vraiment bien bossé physiquement. On est un peu fatigué mais on sera bien pour la venue de Rouen. Le groupe est très bien, il a envie d’en découdre avec Marseille. Même si on sait que ça va être difficile. La défaite contre Lorient ? C’était histoire de se remettre un peu en jambes, après avoir fait beaucoup de physique. On avait deux entraînements par jour et le match est venu l’après-midi, après une séance très difficile le matin. On a perdu 2-0, c’était une solide confrontation contre une bonne équipe de Lorient. Le résultat est assez anecdotique, c’était plus un match d’entraînement qu’autre chose.

Quand on joue en National, peut-on vraiment apprendre des choses sur une équipe comme l’OM la semaine précédant le match ?
Non, c’est sûr. Les Marseillais devaient envoyer un émissaire pour nous voir jouer à Vannes. S’ils l’ont fait, vu la rouste qu’on a prise (4-0), à mon avis, ils vont trouver ça facile. Nous, Marseille, on connaît tous, on les regarde jouer en championnat et aussi en Ligue des Champions. Ils ont des internationaux, ce sont des grands joueurs, mais ils ne savent pas grand-chose sur nous, eux, à part sur certains joueurs comme Steve Marlet, Mickaël Cerielo, Samuel Allegro ou moi… A part ça, ils ne connaissent pas grand-chose, donc on va jouer là-dessus. Ils jouent une National, donc ils vont peut-être nous prendre à la légère. C’est peut-être là que peut se faire la différence, si on en a l’opportunité.

Quelle est la recette selon vous pour réussir un exploit en Coupe contre un gros comme l’OM ?
Il faut déjà un maximum de chance (rires) et il faut jouer le plus possible et le plus longtemps possible en bloc, tous ensemble. On est donné perdants à 800 %, donc on sait que ça va être super difficile. C’est un peu comme une cerise sur le gâteau, c’est comme une finale pour nous. C’est une fête pour le club, pour nous, pour les dirigeants et les joueurs qui sont allés à Tahiti. Après, la recette pour battre l’OM, c’est de rester bien compact, bien en bloc et essayer de les faire douter le plus longtemps possible. Après on ne sait jamais, on a quand même des joueurs de talent. En contre-attaque ou sur des coups de pied arrêtés, on peut faire cette petite différence qui fera pencher le match.

Que représente pour vous le fait de jouer ce match au Stade de France, devant 40 000 personnes ?
C’est un gros challenge, une grande joie. La dernière fois que je suis allé au Stade de France, c’était en finale de Coupe de France avec Sedan contre Auxerre (le 3 juin 2005) et on avait perdu à la dernière minute (2-1). C’est une grande joie. Fouler la pelouse du Stade de France en plus contre l’OM, je ne sais pas comment dire. C’est magnifique, surtout pour certains joueurs de l’équipe qui sont assez âgés maintenant, qui ont la trentaine. C’est quelque chose d’exceptionnel, devant les cameras de télévision avec un public parisien qui nous poussera contre l’OM. Ça représente énormément. C’est vraiment une grande joie de jouer des matchs comme ça, à notre âge.

N’y a-t-il pas aussi un risque en jouant au Stade de France de se laisser griser par l’atmosphère ?
Si, exactement. Je l’ai connu avec Sedan. C’est vrai qu’on était un peu sur un nuage quand on est arrivé là-bas, devant 80 000 spectateurs, avec une tribune magnifique, qui chante tout le temps. On était un peu dépassés par l’évènement et on avait pris un but et après, on a couru derrière et quand on s’est mis dans le match, on leur a posé des problèmes. Là, il ne faudra pas renouveler ce que j’avais fait moi avec Sedan. J’ai un passé là-dessus, on sait ce qu’il ne faut pas faire, donc on va prévenir les joueurs pour bien se mettre dans le match d’entrée, dès la première seconde, dès que l’arbitre sifflera le début du match. Et ne pas se laisser griser justement par cette ambiance de fête, mais tout de suite se concentrer sur ce qu’on veut mettre en place.

Que vous inspire cette équipe du Red Star que vous avez intégrée il y a maintenant quelques mois ?
Il y a beaucoup de qualités individuelles, mais le problème, c’est qu’on ne joue pas en équipe, et qu’on n’est pas encore au point tactiquement, même si on a beaucoup travaillé et que c’est mieux maintenant. Ce qui explique pourquoi on arrive à avoir de meilleurs résultats ces derniers mois. Il y a de très bons joueurs, intrinsèquement parlant, mais qui doivent travailler la rigueur et le replacement défensif. C’est beaucoup là-dessus qu’on pêche et qu’on prend l’eau. On ne revient pas et on ne fait pas toujours les efforts défensifs. Il faudra faire l’effort sur ce replacement défensif et là, je pense que ce sera bien. Sinon, l’équipe est bien ensemble, elle vit bien. Avec en plus quelques joueurs qui viennent d’arriver et vont nous faire du bien, notamment Antony Lopez Peralta, ça va apporter un peu plus d’expérience au milieu de terrain. Il y a vraiment de tout : de bons jeunes, des joueurs d’expérience. C’est vraiment pas mal.

Il y a la possibilité d’écrire éventuellement une très belle page de l’histoire du club dès samedi contre l’OM, et ce seulement quelques mois après votre arrivée…
Exactement. Maintenant, il faut encore beaucoup bosser. Il y a encore pas mal de choses à faire, ça passera par le maintien en National et le match à Rouen la semaine prochaine. Demain (samedi), c’est un match de gala, un match extraordinaire pour le club, les spectateurs et les joueurs qui se sont qualifiés à Tahiti. On essaiera de faire honneur au maillot, on se battra pour montrer que le Red Star est une belle équipe et un club en reconstruction. Personnellement, si je peux m’inscrire dans la durée avec ce club et montrer que le Red Star n’est pas mort, ce sera volontiers.

Source : football365.fr, interview par Aurélien CANOT

Avec un nom pareil, comment pourrait-il perdre le match? (pour toi Lolo, celle-là, elle vaut que dalle ^^)

J'ai filé mon maillot à Mandanda après le doublé de Steve

1 commentaire:

  1. Ouais, ben il a "Gagnier le droit de prendre une valise", et c'est pas la valise RTL,non, c'est une valise remplie de petits buts olympiens!

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